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[DUEL]. LA MARCHE, Olivier de, Jehan de VILLIERS de L'ISLE-ADAM, et Hardouin de La JAILLE

Traitez et advis de quelques gentils-hommes françois, sur les duels & gages de bataille. Assçavoir, Olivier de La Marche, Jehan de Villiers de L'Isle-Adam et Hardouin de La Jaille. Et autres écrits sur le meme sujet non encor imprimez

Paris, Jean Richer, 1586

LE DROIT DE PORTER UNE ARME À LA FRANÇAISE.

BEL EXEMPLAIRE DANS UNE SYMPATHIQUE RELIURE PEINTE DE NOIR RÉUNISSANT DEUX IMPORTANTS TRAITÉS SUR LE DUEL

[suivi de :] Scipion DUPLEIX, Les Loix militaires touchant le duel. Édition II… revue par l’Auteur, Paris, François Gueffier, 1611

In-8 (162 x 105mm). (1) et (2) : marque typographique sur les deux pages de titre
COLLATION : (1) : A-V4 X2, X2 blanc ; (2) : a8 A-Z82A-L8, le dernier feuillet blanc

ANNOTATIONS marginales à l’encre par une main contemporaine tout au long du Livre des duels et au début de l’ouvrage de Scipion Dupleix
RELIURE PEINTE DE L’ÉPOQUE. Vélin ivoire à plats rigides, dos lisse à décor doré. La totalité de la reliure a été peinte en noir, avec des traces de rayures laissées par la pointe du pinceau retourné

Très pâle mouillure aux cahiers B-D

Olivier de La Marche (1426-1502), poète et chroniqueur de la cour de Bourgogne, dédie son fameux Livre des duels à “Philippes archiduc d’Autriche”, le “père de Charles Quint” ajoute le scripteur des marginalia. Brunet ne parle pas de l’édition de ce texte en 1580 par le même Jean Richer signalée par USTC. Arlima mentionne ces éditions comme les deux premières impressions de ce texte connu par neuf manuscrits. Scipion Dupleix (1569-1611) était un juriste d’origine gasconne proche de Marguerite de Valois, la fameuse Reine Margot. En 1603, ce ligueur entreprend une histoire des guerres civiles et rédige cet ouvrage sur le duel. Il utilise le terme “loix”, et non règles : la légitimité, voire la légalité du duel, n’est pas contestable. Il n’est que de mettre au clair les procédés. Chacun des deux ouvrages fait le récit du duel entre François de Vivonne et Guy Chabot, “fils de Charles, Seigneur de Jarnac”, demeuré célèbre sous le nom de “coup de Jarnac”. Ce duel eut lieu le 10 juillet 1547 et fut le dernier duel judiciaire, c’est-à-dire autorisé par la magistrature du Roi.

BIBLIOGRAPHIE : 

USTC 49215 -- J.-C. Brunet, Manuel, V, col. 923 (“volume curieux et assez rare”)
WEBOGRAPHIE : sur Olivier de La Marche et son Le livre de l'advis du gaige de bataille ; L'advis de gage de bataille, cf. https://www.arlima.net/mp/olivier_de_la_marche/le_livre_de_l_advis_du_gaige_de_bataille.html