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Camerae Lucidae
LE PROMPTEUR, L’ART CONTEMPORAIN ET LA CRÉATION DU MONDE VUE PAR UNE FEMME
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (250 x 185 mm)
COLLATION : 7 pp.
TIRAGE : un des 26 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur vélin d’Arches numérotés de A à Z, celui-ci portant le numéro T
EN FEUILLES, sous couverture noire à rabats
La technique de la camera lucida ou chambre claire a été très employée par Vermeer, Ingres et une multitude de grands maîtres. Johannes Kepler l’a décrite dans son Dioptrice en 1611. L’idée consiste en un prisme de lumière qui superpose le sujet à peindre avec le fond dans lequel le sujet sera peint. L’artiste emploie la camera lucida afin de déterminer les points de fuite à reproduire. La perspective est alors dessinée à la perfection. William Fox Talbot (1800-1877) perfectionne la camera lucida et obtient le premier négatif sur papier qui nous soit connu. Cependant le daguerréotype est plus au point, bénéficie du soutien de l’État français et est disponible gratuitement. Les artistes de la villa Medicis eurent une influence notoire pour les prémices de la photographie avec notamment les expériences de Girault de Prangey dès 1842. Ce livre d’art contemporain consiste en sept planches de texte. Elles sont écrites à la façon d’un prompteur pour dérouler sur un ton monotone les sept jours de la création.
Selon OCLC, seules la BnF et la bibliothèque Kandinsky possèdent un autre exemplaire, sans qu’il soit mentionné s’il s’agit d’un exemplaire de tête ou pas.
David Hockney, Secret Knowledge : Rediscovering the lost techniques of the Old Masters, pp. 29-30