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La Danse. Ballets suédois de Rolf de Maré
LA DANSE À PARIS DU DÉBUT DES ANNÉES 1920 AVEC LES FAMEUX BALLETS SUÉDOIS.
EXEMPLAIRE DU METTEUR EN SCÈNE DE RELÂCHE RENÉ CLAIR, AVEC UN ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ
ÉDITION ORIGINALE
In-4 (318 x 240 mm)
COLLATION : 12 ff. avec des illustrations dadaïstes reproduites tout au long de l’ouvrage
ENVOI autographe signé :
Cette étiquette provient de l’exposition de la Cinémathèque de Belgique.
N’en tenez pas compte et acceptez cet exemplaire, je vous prie en souvenir de
René Clair 1956
ILLUSTRATION AJOUTÉE : 3 photographies originales tirées du négatif d’Entr’acte
BROCHÉ, sous couverture d’origine illustrée à rabats
PROVENANCE : René Clair (ex-dono)
RARETÉ : la NYPL ne possèderait pas d'exemplaire de cette revue selon son site internet
L’exposition au Petit palais Le Paris de la modernité (hiver 2024) mettait en avant le rôle de la danse dans l’avant-garde parisienne des années 1920. Les ballets russes, puis les ballets suédois étaient donnés au Théâtre des Champs-Élysées jusqu’en 1924 avec des créations tel que Relâche ou La Création du monde. Le renouveau des pas de danse, rendu possible par le suédois Rolf de Maré (1888-1964) annonçait une nouvelle gestuelle que Joséphine Baker cristallisa par la suite.
René Clair (1898-1981) est le metteur en scène qui donna le ballet Relâche dont le livret avait été écrit par Francis Picabia et la musique par Erik Satie. Il s’agit d’une folie burlesque habitée par l’esprit dadaïste. Selon Roselee Goldberg : “Relâche est probablement le premier spectacle comptant des numéros de danses improvisés, dont il ne subsiste aujourd'hui comme trace que le chef-d'œuvre de René Clair, ainsi que des photographies de répétition”. Parmi les interprètes, on notera la présence de Marcel Duchamp jouant nu dans le rôle d’Adam. Les photos jointes à l’exemplaire sont tirées du négatif d’Entr’Acte, le film de Francis Picabia et de René Clair qui fut projeté à l’entracte. Toute la performance était imaginée pour faire huer le public ; Picabia déclara à la fin de la représentation : “j’aime mieux les entendre crier qu’applaudir”.
Roselee Goldberg, La Performance, du futurisme à nos jours, chapitre 4 Le surréalisme / Relâche, p. 256