Les Statues magiques de Maria [Martins]

Paris, René Drouin, 1948

SUPERBE LIVRE SUR LES SCULPTURES D’UNE GRANDE FEMME ARTISTE DE L’AVANT-GARDE.

EXEMPLAIRE DE TÊTE AVEC LA GRANDE AFFICHE DE L’EXPOSITION À LA GALERIE DROUIN ET UNE LITHOGRAPHIE DE MICHEL TAPIÉ SUR LA COUVERTURE

In-folio (505 x 400mm)
COLLATION : 28 pp.
ILLUSTRATION : 26 reproductions de photographies en noir et blanc des œuvres de Maria Martins collées en hors-texte
TIRAGE : l’un des 31 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur Arches, soit 21 exemplaires numérotés de I à XXI et 10 marqués de A à J, celui-ci numéroté XIV, signé à l’encre par André Breton, Michel Tapié et Maria [Martins]. Le reste de l’ouvrage a été tiré à 350 exemplaires sur couché fort
BROCHÉ AVEC LA LITHOGRAPHIE DE MICHEL TAPIÉ SUR LA COUVERTURE, à toutes marges
PIÈCE JOINTE : comme requis à la justification, l’affiche de l’exposition (650 x 503mm) imprimée en noir et ocre, qui est une œuvre graphique originale de Maria Martins, pliée en deux

Légèrement débroché, quelques illustrations légèrement pliées dans leur bordure intérieure

Maria Martins (1894-1973) est une artiste brésilienne formée dans l’avant-garde européenne en exil à New York durant la Seconde Guerre mondiale. Elle s’illustra dans la sculpture, puisant la source de son inspiration dans les grands mythes amazoniens. Elle exposa à la galerie Maeght et chez Julien Levy, chez René Drouin ou chez Daniel Cordier en 1959. Son mariage en 1926 avec l’ambassadeur du Brésil Carlos Martins ne l’empêcha pas de tomber amoureuse de Marcel Duchamp avec lequel elle échangea une belle correspondance aujourd’hui publiée. En 1943, Maria Martins acheta l’un des grands tableaux de Piet Mondrian, Broadway Boogie-Woogie, lors d’une exposition à la Valentine Gallery où elle exposait également ses sculptures. Elle l’acheta $800 et l’offrit la même année de façon anonyme au MoMa au point que le nom de cette artiste femme ne figure pas sur le site du musée (https://www.moma.org/collection/works/78682).

Ce catalogue de grand format fut réalisé à l'occasion de l'exposition des œuvres de Maria Martins, intitulée Les Statues magiques de Maria (Paris, Galerie René Drouin, 9 novembre - 4 décembre 1948). Maria, par André Breton, est la version originale française de l'Introduction à l'exposition Maria, recent sculptures (New York, Julien Levy Gallery, 1947). Magie Maria Message, par Michel Tapié, inclut des extraits de textes de Maria Martins qui avaient été gravés en français sur quatre plaques de cuivre à l'occasion d'une exposition new-yorkaise en 1946.