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Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
Mémoire pour servir à l'histoire de la société polie en France
ENVOI DU COMTE RŒDERER AU DUC DE CARAMAN.
SUR L’UN DES OUVRAGES QUI RELANÇA L’ÉTUDE DU XVIIE SIÈCLE FRANÇAIS
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (203 x 124mm)
TIRAGE à petit nombre et non mis dans le commerce comme l’indique la formule figurant sur la page de titre : “cet ouvrage ne sera pas mis en vente”
COLLATION : 2 f. n. ch., II, 484 pp.
ENVOI autographe signé sur le faux-titre :
À Monsieur le duc de Caraman, offert par l’auteur
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Dos de veau brun, lisse et doré, chiffre couronné du duc de Caraman en queue du dos, papier marbré sur les plats dans les tons brun-vert, tranches marbrées
PROVENANCE : Victor Maurice de Riquet, premier duc de Caraman (1762-1839) -- son fils, comte Georges de Caraman (1790-1860 ; ex-libris armorié au contreplat), diplomate et grand-père du modèle de Mme Verdurin : Clotilde Legrand, née de Fournès
Retiré de la vie politique dès 1816 et passionné par la société parisienne et ses arts à l’époque de la Préciosité, le comte Pierre-Louis Rœderer (1754-1835) voulut reconstituer dans sa propriété de Bois-Roussel (Orne) le célèbre salon de la marquise de Rambouillet dans son hôtel. C’est à lui, selon Sainte-Beuve dans ses Causeries du Lundi, qu’on doit le renouveau de l’attention pour le Grand Siècle.
Le futur duc de Caraman, officier au service de la Prusse durant la Révolution française, entretint sous l’Empire une correspondance politique avec Pierre-Louis Roederer qui a été étudiée (K. Margerison, “P.-L. Rœderer : Political Thought and Practice during the French Revolution”, Transactions of the American Philosophical Society, vol. 73, n° 1 (1983), pp. 1-166)