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[DUCHESNE, Jean].

Notice des estampes exposées à la bibliothèque du Roi contenant des recherches historiques et critiques sur ces estampes et sur leurs auteurs ; Précédée d’un Essai sur l’origine méthodique du Cabinet des Estampes

Paris, Chez De Bure Frères, Libraires du Roi et de la Bibliothèque, 1823

L’UN DES TOUT PREMIERS CATALOGUES D’UNE EXPOSITION DE GRAVURES FAITE PAR UNE INSTITUTION EUROPÉENNE ET RÉDIGÉ PAR UN CÉLÈBRE CONSERVATEUR ET SPÉCIALISTE DE L’ESTAMPE : JEAN DUCHESNE.

EXEMPLAIRE RELIÉ POUR LA DUCHESSE DE BERRY

Seconde édition EN GRANDE PARTIE ORIGINALE, en 207 numéros. Jean Duchesne (1779-1855), conservateur au Cabinet des Estampes, signe la préface dédiée à Hugues-Adrien Joly (1718-1800), garde du Cabinet des Estampes pendant près de cinquante ans sous l’Ancien Régime

In-8 (209 x 125mm)
COLLATION : XXIII pp., [1], 119 pp.
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Veau tabac, décor estampé à froid et doré, chiffre couronné au centre des plats, encadrement de roulette, dos à nerfs orné et doré, tranches marbrées de bleu
PROVENANCE : Marie-Caroline, duchesse de Berry (1798-1870 ; ex-libris de Brunsee) -- Hubert Guerrand-Hermès (Paris, 15 décembre 2023, lot 433)

Quelques éclats et restaurations aux charnières

Les quatre catalogues d’estampes de la Bibliothèque royale, bientôt nationale, rédigés par Jean Duchesne, ont été brillamment étudiés par Véronique Meyer, que nous citons ici :

“De 1819 à 1855, Jean Duchesne aîné publia quatre catalogues correspondant aux expositions permanentes qu’il organisa au Cabinet des estampes de la Bibliothèque successivement Royale et Impériale et désormais Nationale de France. Ce sont les premiers qui furent consacrés intégralement à une exposition de gravures par un musée ou une bibliothèque, en France comme dans le reste de l’Europe (…) Le succès de l’entreprise de Duchesne fut manifeste. En attestent les quatre publications parues entre 1819 et 1855. L’analyse des livrets montre qu’il n’y eut qu’une seule exposition qui fut prolongée sans discontinuer. Les titres et les contenus changèrent peu, et sur les couvertures apparaissent les mentions 2e édition en 1823, et 3e édition en 1837. Dès l’origine, ce livret fut conséquent. En 1819, il contient 94 pages, dont 19 d’avertissement, une table alphabétique des noms et des œuvres, et 161 numéros (…) En 1823, l’ouvrage étoffé compte 161 pages dont 23 d’avertissement et 207 numéros.”

WEBOGRAPHIE : 

V. Meyer, “Les premières expositions permanentes au département des estampes de la Bibliothèque Royale puis Impériale” : https://journals.openedition.org/estampe/1360 ?lang=en