De la Monarchie françoise ou de ses Loix

Bouillon, Société typographique, 1783

TRÈS BEL EXEMPLAIRE DE DÉDICACE, EN MAROQUIN ROUGE : AUX ARMES DU DUC DE BOUILLON

ÉDITION ORIGINALE du texte et de la lettre de DIDEROT

2 vol. in-8 (205 x 123mm). Vignettes, bandeaux et culs-de-lampe gravés sur bois. Dédicace à “son altesse Sérénissime Monseigneur le duc régnant de Bouillon”
COLLATION : (I) : XXII, 268 pp. ; (II) : 4 ff. n.ch. (Lettre de Diderot a la Tzarine), CXL pp., 1 f. n.ch. et 223 pp.
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Maroquin rouge, décor doré, armes au centre des plats, encadrement de trois filets avec rosette aux angles, dos lisses ornés, tranches dorées
PROVENANCE : Godefroy-Charles-Henri de La Tour d'Auvergne (1728-1792), avant dernier duc de Bouillon, Grand Chambellan de France -- Léopold, comte d’Hunolstein (1830-1903 ; ex-libris)

Très modestes piqûres sur le maroquin

Pierre Chabrit (1755-1785), journaliste au destin tragique fortement influencé par Montesquieu dont il place ici une citation en épigraphe, se suicida à l’âge de trente ans devant son insuccès dans le monde. Diderot, son grand ami, avait voulu l’aider en présentant dans une lettre à la Grande Catherine les premiers cahiers de De la Monarchie françoise. Cette missive est ici publiée en édition originale. Sa fonction de conseiller à la cour de Bouillon ne lui assurait qu’un maigre subside. Il en remercie ici le duc de Bouillon.

WEBOGRAPHIE :

sur Chabrit : https://dictionnaire-journalistes.gazettes18e.fr/journaliste/157a-pierre-chabrit