Traité de la doctrine chrétienne et orthodoxe

Paris, André Pralard, 1703

PAR L’UN DES GRANDS APÔTRES DU GALLICANISME, ET COUSIN DE JEAN RACINE.

EXEMPLAIRE AUX ARMES BOSSUET

ÉDITION ORIGINALE

In-8 (190 x 120 mm). Initiale, vignette et bandeau gravés sur bois
COLLATION : a⁸ A-Z⁸²A Z⁸³A² 4 ff.
CONTENU : a1r : titre, a2r : Avertissement, a3v : Table des chapitres, a6v : Approbation, a7r : Privilège du Roy, A1r : texte, 2Z7r : Table des principales matières
ANNOTATIONS MANUSCRITES : A1v : voyez les errata fin du livre, encre brune, V2r : les uns aux autres, encre brune feuillets d’errata : 8 pages inutiles…, encre brune
RELIURE DU XVIII SIÈCLE. Maroquin rouge aux armes, décor doré, armes, triple filet en encadrement, dos à nerfs orné, tranches dorées
PROVENANCE : Jacques-Bénigne Bossuet, l’évêque de Meaux (1627-1704) ou l’évêque de Troyes, son neveu, portant le même prénom (1664-1700 ; armes)

Légère brunissure sur le coin inférieur gauche de toutes les pages de l’exemplaire, déchirure marginale au feuillet 2F3, 4 derniers feuillets rapportés d’un autre exemplaire ne sont pas requis selon le catalogue de la BnF

Louis Ellies Du Pin (1657-1719) est l’un des grands professeurs de philosophie au Collège de France et collaborateur au Journal des Savants. Il étudie en particulier la structure antique de l’Église dans son rapport avec le siège romain. Les gallicans modérés finissent par admettre qu’Ellies Du Pin donne des arguments à la controverse protestante. Il devint même suspect aux yeux de Bossuet (1627-1704) avec lequel il entre en concurrence frontale en 1691. L’aigle de Meaux parvient à condamner publiquement les écrits d’Ellies Du Pin en 1693 sous la férule de l’archevêque de Paris, François de Harlay. Le Traité de la doctrine chrétienne et orthodoxe conteste prudemment l’infaillibité pontificale et est publié l’année de sa condamnation à l’exil près de Châtellerault. En effet, le Roi Louis XIV choisit de le sacrifier à une politique de rapprochement avec le pape.

BIBLIOGRAPHIE :

Guigard I, p. 242 -- A. Mc Kenna, Dictionnaire de Port-Royal, p. 386