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Testaments de Louis XVI et Marie-Antoinette
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT OFFERT AU COMTE D’HUNOLSTEIN, PORTANT UN DOUBLE ENVOI DU FUTUR DUC DECAZES, AU NOM DU ROI. BELLE RELIURE EXÉCUTÉE POUR LE COMTE D’HUNOLSTEIN.
DRAMATIQUES TESTAMENTS
In-4 (235 x 190mm)
RELIÉS ENSEMBLE :
1/ Testament de Louis XVI. 4 pages reproduisant en fac-similé l’écriture de Louis XVI. Papier filigrané aux armes et au profil de de Louis XVIII, timbre à sec aux armes de Louis XVIII. EX-DONO autographe signé par Élie Decazes, à l’encre brune : “Donné par le Roi à Monsieur le Comte d’Hunoldstein [sic] Député du Département de la Moselle à la chambre des Députés. Par ordre du Roi. Le Ministre, Secrétaire d’État au Dept de la Police Générale. Paris, Le 10 avril 1816. Le cte Decazes”
2/ Testament de Marie-Antoinette, lettre à Madame Élisabeth. 2 pages 1/2 reproduisant en fac-similé l’écriture de Marie-Antoinette. Papier filigrané aux armes et au profil de de Louis XVIII, timbre à sec aux armes de Louis XVIII. EX-DONO autographe signé par Élie Decazes, à l’encre brune : “Donné par le Roi à Monsieur le Comte de Hunoldstein [sic], Député du Département de la Moselle à la chambre des Députés. Par ordre du Roi. Le Ministre, Secrétaire d’État au Dept de la Police Générale. Paris, Le 28 février 1816. Le cte Decazes”. Cachet à l’encre rouge du Ministère de la Police Générale
3/ Notice historique sur le testament de Louis XVI [suivi de :] Notice historique sur le testament de Marie-Antoinette. 16 pages imprimées.
4/ Testament de Louis XVI. 4 pages. Second exemplaire en fac-similé, “calqué par Pierre Picquet sur l’original de la main du Roi”. Sur un troisième feuillet, en fac-similé, exemples des signatures de Marie-Antoinette, Élisabeth de France et Louis XVII. Un dernier feuillet est broché au milieu de l’ouvrage, sur lequel sont reproduites, en fac-similé, les signatures des membres du tribunal révolutionnaire : ces signatures n’ont volontairement pas été placées parmi les autres pour une question de bienséance.
PIÈCES JOINTES : 25 pages manuscrites, principalement d’une même main, recopiant des nouvelles (dont la prise de la Bastille) et des articles de loi, de 1789 à 1820. En feuilles, vers 1820
RELIURE DE L’ÉPOQUE ATTRIBUABLE À SIMIER. Maroquin noir, décor doré, armes et ex-dono frappés au centre des plats, encadrement d’une roulette et de filets, dos long orné, gardes de tabis bleu, tranches dorées
PROVENANCE : Philippe Antoine Vogt, comte d’Hunolstein (1750-1830 ; ex-dono frappé sur le plat supérieur, ex-dono à l’encre, sur chacun des deux premiers testaments)
Philippe Antoine Vogt, comte d’Hunolstein, fut promu général de division en 1788. Il se mit en retrait durant la Révolution et l’Empire. À la Restauration, il fut élu député de la Moselle et élevé au grade de lieutenant-général dans la nouvelle armée. Son arrière petite-fille, Hélène d’Hunolstein (1859-1904), épousa Arthur de Rochechouart de Mortemart (1856-1926), quatorzième duc de Mortemart.