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Inventaire des diamants de la Couronne, perles, pierreries, tableaux, pierres gravées...
LES DIAMANTS DE LA COURONNE
ÉDITION ORIGINALE
2 parties en un volume in-8 (195 x 120mm)
COLLATION : 2 ff. n. ch., pp. 281-296, 276 pp., 279 pp. (Inversion : les pages 281-296 (Rapport de M. Delattre) terminant la seconde partie ont été reliées en tête du volume)
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Basane granitée, dos long
PROVENANCE : Joseph-Antoine Lebert, médecin vétérinaire et bibliophile au Neubourg (Eure) au milieu du XIXe siècle (ex-libris manuscrit ; Paris, 1874, lot 1131 : “2 part. en un vol. v. gran.)
François-Pascal Delattre, député de la Somme et l’un des trois auteurs de ce rapport, rappelle le contexte dans lequel fut décidé cet inventaire par l’Assemblée nationale, quelques jours avant la fuite du Roi à Varennes. La rumeur publique dénonçait au printemps 1791 “l’enlèvement des diamans de la couronne. Au dire de certaines personnes, plusieurs municipalités avoient arrêté des malles pleines de pierreries ; on avoit saisi sur la Seine des bateaux complètement chargés des diamans les plus magnifiques. Ces bruits s’accréditoient”. Les députés accédèrent au Garde-Meuble de la Couronne, place Louis XV (actuelle place de la Concorde, Hôtel de la Marine) le 25 juin 1791, conduits par Marc-Antoine Thierry de Ville-d’Avray, commissaire général de la Maison du Roi (1784-1792). L’inventaire se déroula jusqu’au mois de septembre 1891. Le premier numéro de l’inventaire est consacré au “superbe diamant brillant blanc, appelé le Régent”. Un an plus tard, du 11 au 17 septembre 1792, le Garde-Meuble était cambriolé.
vente Lebert (1874) : https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k58228352.texteImage