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Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
Lettres de Degas recueillies et annotées par Marcel Guérin
“LE DEGAS QUE L’ON VOIT ICI, C’EST L’ARTISTE ET L’AMI” SELON LA PRÉFACE DE DANIEL HALÉVY
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (185 x 115mm). Préface de Daniel Halévy
TIRAGE : un des 150 exemplaires sur vélin pur fil, deuxième papier, celui-ci numéroté 102
ILLUSTRATION : 1 fac-similé du Pastel de Degas, Degas dans son atelier cliché de Bartholomé, 1 fac-similé d’une lettre recto-verso adressée à Alexis Rouart, Degas à la fin de sa vie (clichés de Bartholomé)
RELIURE SIGNÉE DE JACQUELINE CORMIER. Dos à nerfs et bandes de maroquin gris, orné et doré, tête dorée, couverture et dos conservés, non coupé
Edgar Degas n’est pas véritablement un épistolier car d’une part il consacre tout son temps à ses œuvres plastiques et d’autre part, sa vue misérable l’en empêche. Il déclare plusieurs fois “ qu’il n’aime pas écrire”. L’une des plus belles lettres recueillies ici est celle adressée au peintre Lorentz Frölich depuis la Nouvelle-Orléans. De Gas [sic] écrit alors :
“je vous dirai que pour produire des bons fruits, il faut se mettre en espalier. On reste là toute sa vie, les bras étendus, la bouche ouverte pour assimiler ce qu’il se passe, ce qui est autour de vous et en vivre.” Degas rendit visite en 1872 à la branche américaine de sa famille maternelle : des négociants en coton et en textiles. Ce séjour américain de six mois fut vécu comme un retour aux sources par l’artiste qui en rapportera 18 toiles.