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LORRAIN, Jean

La Jonque dorée. Conte japonais

Paris, E. Sansot & Cie, 1911

TOUT PREMIER TEXTE DE JEAN LORRAIN, PUBLIÉ POSTHUME.

ENVOI DE PAULINE DUVAL, MÈRE DE L’ÉCRIVAIN, AU COLLECTIONNEUR D’ART MAX PELLEQUER

PREMIÈRE ÉDITION
In-12 (183 x 133 mm). Texte imprimé en vert dans un encadrement doré
COLLATION : 152 pp., (2) ff.
TIRAGE : un des 525 exemplaires sur simili-japon, troisième papier, celui-ci numéroté 434
ENVOI : à Monsieur Max Pellequier [sic], P. D. L., Nice, ce 22 Mars 1911
PIÈCE JOINTE : lettre autographe signée de Pauline Duval, mère de Jean Lorrain, relative à cet ouvrage : “Monsieur Sansot éditeur de la Jonque dorée me donne ( ?) de l’expédition des quelques exemplaires qui me sont dus par les conditions de mon traité, je vous en réserverai un que vous voudrez bien faire prendre chez moi… ”, Nice, 1 avril 1911, 1 p. in-16, encre brune, papier à liseré de deuil
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Dos long de maroquin noir à grain long, plats de papier marbré vert, tranches mouchetées
PROVENANCE : Max Pellequer (envoi)

Dans la préface de ce texte Georges Normandy précise : “La Jonque dorée nous prouve à la fois : d’une part, que le premier écrivain (…) éparpillait de belles pages, bien avant son arrivée à Paris, – et, d’autre part, qu’il est superflu de rechercher la genèse du talent de Jean Lorrain à travers ses deux premiers livres, publiés en 1882 et 1883, alors qu’elle se trouve tout entière dans ce délicieux conte inédit, – daté de 1879.”

Max Pellequer (1883-1974), banquier, collectionneur d’objets égyptiens et africains, fut ami et conseiller financier de Pablo Picasso.