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Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
La Rue
EXEMPLAIRE DE L’AUTEUR.
EXEMPLAIRE DE TÊTE SUR HOLLANDE N°1, AVEC, EN PIÈCE JOINTE, UN REMARQUABLE TEXTE DE PIERRE MAC ORLAN INÉDIT À PROPOS DE LA RUE ET UN DESSIN DE MAURICE BARRAUD.
AU CŒUR DE LA GOUAILLE PARISIENNE
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (199 x 134mm)
TIRAGE : un des 80 exemplaires de TÊTE sur hollande, celui-ci numéroté 1
PIÈCES JOINTES : texte autographe signé de Pierre Mac Orlan INÉDIT à propos du roman La Rue de Francis Carco (4 pp. in-4 à l’encre noire, sur papier rose) ; l.a.s de Maurice Barraud (1 p. in-4 à l’encre noire) accompagnant un dessin à l’encre signé (187 x 125mm)
RELIURE SIGNÉE DE PIERRE-LUCIEN MARTIN. Dos à nerfs et coins de maroquin havane, plats de papier doré et brun, filets doré, tranche supérieure dorée, larges témoins conservés, couverture et dos conservés. Étui
PROVENANCE : Francis Carco (lettre de Maurice Barraud jointe au dessin)
En-tête de l’exemplaire se trouve un manuscrit autographe de Pierre Mac Orlan intitulé La Rue. Francis Carco et Pierre Mac Orlan ont la rue en commun, centrale dans l’œuvre de chacun : son langage, sa bohème, sa misère, ses lieux insolites - brasseries et bordels. Le long texte de Mac Orlan répond parfaitement au roman de Carco :
“La Rue. C’est l’élément créateur qui peut constituer pour certains hommes le fantastique social de notre époque… l’aventure est là, partout où l’imagination abandonne son maître pour satisfaire sa curiosité. L’aventure se tient tout aussi bien à l’entrée d’une rue de Paris qu’au bout des pistes les plus évocatrices du sud marocain… J’imagine Carco penché sur un plan de Paris… Ce livre, La Rue, est de tous ceux qu’il a publiés, certainement celui que l’auteur doit le plus tendrement chérir. Lui-même se mêle à ses personnages et de ce conflit entre celui qui manie les fantômes à son gré et ces fantômes qui ne tardent pas à devenir des rebelles, une aventure puissante, contagieuse et désolée s’élève comme une sorte de brouillard”.
La rue du Nord, à l’angle des voies de chemin de fer du même nom, forme le décor de ce roman de Francis Carco.