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FLAUBERT, Gustave

La Tentation de saint Antoine

Paris,

EXEMPLAIRE SUR HOLLANDE BIEN RELIÉ PAR ALIX

ÉDITION ORIGINALE comportant la faute “capitaine” à la place de “capitale” (p. 152) et “éphémérides” pour “éphémères” (p. 295)

In-8 (244 x 150mm)

TIRAGE : un des 75 exemplaires sur papier de Hollande, celui-ci numéroté 75, justifié et signé par l’éditeur

RELIURE SIGNÉE D’ALIX. Dos de maroquin rouge à coins, couverture bleue d’origine conservée, tête dorée, témoins conservés

La rédaction de La Tentation de Saint Antoine occupa Flaubert durant toute sa vie d’écrivain. Les premières ébauches remontent à 1847, soit presque trente ans avec la publication du roman. C’est certainement l’œuvre à laquelle il eut le plus de plaisir à travailler, comme il l’écrit à Louise Colet, le 6 avril 1853 : « Saint Antoine ne m'a pas demandé le quart de la tension d'esprit que la Bovary me cause. C'était un déversoir ; je n'ai eu que plaisir à l'écrire, et les dix-huit mois que j'ai passés à en écrire les 500 pages ont été les plus profondément voluptueuses de toute ma vie. »

Il est plusieurs fois fait allusion à La Tentation de Saint Antoine dans le Journal des Goncourt : “Il [Flaubert] me retient à dîner, et après dîner, il me lit de sa Tentation de Saint Antoine… Flaubert, en malin qu’il est, a choisi, depuis plusieurs années, les milieux les plus colorés, les plus excentriques, les plus carthaginois, les plus épatants pour les bourgeois.” (le 9 novembre 1871).

BIBLIOGRAPHIE : 

M. Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 121 -- L. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, I, 269 -- Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, III, 728