




Acheter
Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
Les Maîtresses. 100 Dessins en couleurs. Préface de Félicien Champsaur
LA SYMPATHIQUE TRILOGIE DES MŒURS DE LA BELLE ÉPOQUE PAR L’ARTISTE REMARQUABLE QUE FUT FERDINAND BAC.
DANS UNE CONDITON RARE : LES TROIS VOLUMES SUR GRAND PAPIER (JAPON OU CHINE) TRÈS BIEN RELIÉS PAR BRETAULT
[avec :] (2) : Les Amants. 100 Dessins en couleurs. Préface par un amant. Paris, H. Simonis Empis, 1898 ; (3) : La Comédie féminine. 100 Dessins inédits. Préface de F. Bac. Paris, H. Simonis Empis, 1899
3 ouvrages en 3 volumes in-8 (195 x 130mm ; 200 x 140mm ; 190 x 130mm)
TIRAGES : (1) : exemplaire n° 6 sur japon ; (2) : l’un des 20 exemplaires sur japon, celui-ci le numéro 2, après 5 chine ; (3) : l’un des 20 exemplaires de tête sur chine, celui-ci le numéro 1 (sans le dessin original qui aurait dû l’accompagner, mais trop grand, il n’a pas été relié
ILLUSTRATION : 300 illustrations clichées d’après les fameux dessins de Ferdinand Bac
RELIURES DE L’ÉPOQUE, L’UNE D’ENTRE ELLES SIGNÉE PAR BRETAULT. Maroquin bleu rouge, décor doré, encadrements de filets, dos lisses et ornés, COUVERTURES ILLUSTRÉES EN COULEURS ET DOS CONSERVÉS, tranches dorées sur témoin
PROVENANCE : Maurice Méric (ex-libris dans chacun des volumes)
Ferdinand Bac, né à Stuttgart en 1859, était le fils de Charles Bach, lui-même fils naturel de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie et frère cadet de l’Empereur. Bac fut donc élevé à la cour de son oncle Napoléon III et devint l’un des protégés de la Princesse Mathilde. Au-delà de son origine impériale, Bac doit ses succès à un solide talent de dessinateur qui le fit collaborer entre 1894 et 1911 avec La Caricature, Le Rire, Le Journal amusant et La Vie parisienne. Il publia vingt-quatre albums de dessins dont les trois présentés ici sur grand papier. Ce sont autant de saynètes mordantes, à l’ironie consommée, toutes dotées de quelques lignes moralisatrices ou caustiques. Ferdinand Bac, reçu dans toute l’Europe princière, changea de registre et de rôle après la Première Guerre mondiale et devint discret. Il séjournait très régulièrement au château de Fleury chez Martine de Béhague, se mit à dessiner de nombreux jardins, entre autres pour les Noailles ou les Ladan-Bockairy, et composa surtout son fameux Livre-journal, réédité par Claire Paulhan, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève.
Lawrence Joseph, “Ferdinand Bac et son Livre-Journal : l'intimité des autres”, https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1999_num_51_1_1363