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Juvenilia
MARC-ANTOINE MURET OU “LE MEILLEUR ORATEUR DU TEMPS” SELON MICHEL DE MONTAIGNE (LES ESSAIS, I, 25)
Réimpression de l’édition originale parue à la même adresse en 1552
In-8 (158 x 95 mm). Initiales gravées, texte réglé en rouge
COLLATION : A-H8 : 126 pp., (1) f.
RELIURE DU XVIIIe SIÈCLE. Maroquin bleu, filets dorés en encadrement, dos long orné à la grotesque avec titraison verticale, tranches dorées
PROVENANCE : Hubert, marquis de Ganay (1888-1974 ; ex-libris et cote à l’encre rouge à la fin du volume ; Paris, 26 novembre 2019, n° 101)
Après avoir été condamné en France pour ses mœurs Marc-Antoine Muret (1526-1585) trouva refuge en Italie auprès du cardinal Hippolyte II d’Este. Montaigne le rencontra à Rome et nota dans son Journal du voyage en Italie :
“Disnant un jour à Rome avecq nostre Ambassadur, où estoit Muret & autres sçavans, je me mis sur le propos de la traduction Françoise de Plutarche, & contre ceus qui l’estimoint beaucoup moins que je ne fais, je meintenois au moins cela : « Que ou le Traducteur a failli le vrai sans de Plutarche, il y en a substitué un autre vraisamblable, s’entretenant bien aus choses suivantes & précédentes.”
Brunet, III, col. 1952 -- Gérard Oberlé, Poètes néo-latins, n° 163 -- Jammes, Poètes latins de la Renaissance, n° 46