Introduction à la connoissance de l'esprit humain suivie de Réflexions et de Maximes.

Paris, Antoine-Claude Briasson, 1746

EXEMPLAIRE DE QUALITÉ RELIÉ AU XIXE SIÈCLE PAR DAVID D’UN TEXTE QUE STENDHAL AVAIT SUR SA TABLE DE NUIT ;

ŒUVRE UNIQUE ET REMARQUABLE D’UN GRAND MORALISTE FRANÇAIS MORT À L’ÂGE DE TRENTE-ET-UN AN

ÉDITION ORIGINALE

In-12 (158 x 90mm). Fleuron gravé sur la page de titre, bandeaux, culs-de-lampe et initiales gravés sur bois
COLLATION : 9 ff. n. ch (sur 10, sans le faux-titre), 1-384 pp., et sans le dernier feuillet d’errata
RELIURE DE DAVID. Maroquin lie-de-vin, décor doré, encadrement à la du Seuil avec fleurons aux angles, dos à nerfs très orné et doré, tranches dorées sur marbrures

Sans les ff. de faux-titre et d’errata en tête et en fin du volume. Petite fissure à la charnière supérieure

Styliste heureux et moraliste athée de la plus noble valeur, ami de Mirabeau et de Voltaire qui disait qu'il était le génie le plus naturel… l'homme du plus grand goût, de l'âme la plus haute et la plus simple. Vauvenargues est en quelque sorte un précurseur de Rousseau. Il explique Pascal, disserte de La Fontaine, de Boileau, de Molière, de Corneille et de Racine qu'il porte aux nues, et s'étend sur La Bruyère : “on remarque dans tout son Ouvrage un esprit juste, élevé, nerveux, pathétique, également capable de réflexion & de sentiment, & doué avec avantage de cette invention, qui discerne la main des Maîtres, & qui caractérise le génie.”

L'ouvrage comporte trois cent trente pensées et maximes.

BIBLIOGRAPHIE :

A. Tchemerzine, Bibliographie des éditions originales et rares d'auteurs français, V, p. 956 -- V. de Diesbach, Bibliothèque Jean A. Bonna. Dix-huitième siècle, Genève, 2007, n° 171, p. 181