Vendu
Rechercher / Vendre ce livre
Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
LAPLANCHE, Jean, et Serge LECLAIRE

L'Inconscient. Une étude psychanalytique

Journées de Bonneval 1960, 30 octobre-2 novembre

LE TAPUSCRIT ORIGINAL ET CORRIGÉ D’UN MOMENT CHARNIÈRE DANS L’HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE EN FRANCE.

L’UN DES TEXTES LES PLUS IMPORTANTS DE JEAN LAPLANCHE, ÉCRIT AVEC SERGE LECLAIRE, ET PRONONCÉ AUX JOURNÉES DE BONNEVAL DE 1960 CRÉÉES PAR HENRI EY.

LA PRISE DE DISTANCE AVEC L’ENSEIGNEMENT DE JACQUES LACAN.

CE TEXTE APPARAÎT SURTOUT COMME UN MANIFESTE CONTRE LE “NIHILISME THÉRAPEUTIQUE” EN VIGUEUR DE NOS JOURS ET CONTRE LA DISPARITION AUJOURD’HUI VÉCUE DE LA PAROLE PSYCHANALYTIQUE ET DE LA PAROLE TOUT COURT.

RARE

TAPUSCRIT ORIGINAL, exemplaire de Jean LAPLANCHE AVEC DE NOMBREUSES CORRECTIONS AUTOGRAPHES

Grand in-4. 75 pages tapées à la machine sur papier carbone, page de titre imprimée, NOMBREUSES CORRECTIONS AUTOGRAPHES DE JEAN LAPLANCHE AU STYLO BILLE NOIR FAITES AU CARBONE, courant des pp. 1 à 19 puis 40 à 49, deux papiers différents sont utilisés : la troisième partie (Le “texte inconscient” d’un rêve) et les pp. 32 à 74 semblent avoir été intégralement interpolées et ne présentent aucune correction comme si sa rédaction était due à Serge Leclaire, la table finale qui est corrigée a dû être rédigée par Laplanche. Reliure universitaire, bradel à plat de cartons, titre imprimé sur le plat supérieur

Par cette célèbre communication, Jean Laplanche insérait Freud et la psychanalyse dans une tradition philosophique française. Il rapproche d’emblée l’aveuglement de l’amour-propre de la doctrine freudienne : “aveuglement qui, du fait même de sa position, frappe le sujet quant à la signification de ses actes, opacité radicale du cogito, cette thèse malebranchienne a son répondant dans la théorie de Freud” (p. 5, ratures).

Ces deux disciples de Jacques Lacan ouvrent ensuite l’enseignement du Maître sur d’autres horizons : l’interprétation phénoménologique de la conscience est alors distinguée du processus menant à la conscience découvert dans l’analyse. Le premier paragraphe de la section I dû à Jean Laplanche, [“a) Sens et lettre. Examen de la critique de Georges Politzer”], situe le contexte polémique du débat qu'engage Laplanche avec "l'inconscient structuré comme un langage" de Lacan dans l'histoire de la psychanalyse en France : la polémique s'exerce par rapport à “la position que nous dirions aujourd'hui "narrativiste" du philosophe Georges Politzer” (Dominique Scarfone, Jean Laplanche, Paris, 1997, p. 21)

L'étude de Jean Laplanche et Serge Leclaire fut d'abord publiée dans la revue Les Temps Modernes (n° 183, juillet 1961, p. 81-129) puis dans L'inconscient, Colloque de Bonneval (Paris, Desclée de Brouwer, 1966) et enfin dans Jean Laplanche, Problématiques IV, l'inconscient et le ça (Paris, PUF, 1981, pp. 261-321).

Henri Ey (1900-1977) fut un grand psychiatre français qui, dans son hôpital psychiatrique de Bonneval dans l’Eure, mit en place les fameuses journées du même nom “réunissant des psychanalystes, des psychiatres, et des penseurs de toutes tendances dans un esprit d’ouverture et d’éclectisme” (Roudinesco). Le présent texte de Laplanche et Leclaire en témoigne.

BIBLIOGRAPHIE : 

manque à la BnF