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Pensées
IMPORTANTE ÉDITION DES PENSÉES PAR ANTOINE-AUGUSTIN RENOUARD.
EXEMPLARIE FINEMENT RELIÉ PAR SIMIER
Première édition de l’édition des Pensées de Pascal réalisée par Antoine-Augustin Renouard. Avec neuf pensées jusqu’ici inédites
2 volumes in-12 (168 x 101mm). Marque typographique de Renouard sur les pages de titre
COLLATION : (vol. I) : 3 f. n. ch. (faux-titre, frontispice et titre), xv pp. : Avertissement sur cette nouvelle édition par A. A. Renouard, pp. xvii-cxxxv : Discours sur la vie et les ouvrages de Pascal par l’abbé Charles Bossut (1730-1814), pp. 1-252 : Préface, première partie et table ; (vol. 2) : 2 f. n. ch. (faux-titre et titre), pp. 1-284 : seconde partie, p. 286 : le Mémorial, pp. 287-295 : Parallèle des anciennes éditions des Pensées de Pascal, avec celle-ci et avec celle de M. Bossut, pp. 1-2 : Seconde partie, art. I-X et notes, pp. 287-355 : Notes de Voltaire et Condorcet sur les Pensées de Pascal, 29 f. n. ch. : Table d’A.-A. Renouard établie pour cette édition
ILLUSTRATION : portrait de Pascal de profil par Augustin de Saint-Aubin
RELIURES SIGNÉES DE SIMIER. Maroquin vert à grain long, décor doré, roulette d’encadrement avec palmettes, motif floral aux angles, dos à nerfs ornés et dorés, tranches dorées
Le fameux libraire et éditeur Antoine-Augustin Renouard (1765-1853), éminent bibliographe des éditions aldines, est l’un des premiers éditeurs de Pascal à être reparti du manuscrit autographe des Pensées (Recueil des papiers originaux des Pensées de Pascal ; ms 9202 fonds français). Il en commence la lecture en 1803 : “j’examinai en 1803, le manuscrit original des Pensées, écrit de la main de Pascal, et que l’on conserve à la bibliothèque impériale ; une recherche obstinée dans ce manuscrit presque indéchiffrable”… (cf. II, p. 1, note 2). Avant lui, les éditions de Condorcet ou de l’abbé Bossut s’étaient dangereusement écartées du texte original de ces célèbres petits bouts de papier. Cherchant encore à améliorer la qualité de sa publication, Renouard écrit dans la préface de sa seconde édition, en août 1812 :
“On sait que le manuscrit original des Pensées de Pascal n’était autre chose qu’un amas de petits papiers que l’on trouva pêle-mêle dans sa chambre après sa mort [… ] Comme l’écriture de Pascal, fort pénible à lire, était plus indéchiffrable encore sur ces brouillons écrits à la hâte et pour son seul usage, on eut aussi la précaution d’en faire une copie exacte”.
http://www.penseesdepascal.fr/General/RO-histo.php