Vente Paul Destribats V., 56 700 € avec les frais
Passer un ordre d'achat
Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
PÉRET, Benjamin, et Max ERNST

Au 125 du boulevard Saint-Germain. Conte

Paris, Collection “Littérature”, 1923

UN DES DIX EXEMPLAIRES SUR JAPON, AVEC LA SUITE EN TROIS ÉTATS DE LA POINTE-SÈCHE DE MAX ERNST.

AVEC DEUX DESSINS ORIGINAUX DE MAX ERNST, DONT L’UN À L’ENCRE NOIRE SIGNÉ.

MAGNIFIQUE RELIURE DE GEORGES LEROUX EN PEAU DE PANGOLIN

ÉDITION ORIGINALE

In-8 (156 x 109mm)
TIRAGE : un des 10 exemplaires hors commerce sur japon, avec la suite sur chine (après 1 exemplaire sur chine), celui-ci numéroté II
ILLUSTRATION : 1 pointe-sèche originale de Max Ernst imprimée sur chine, avant la lettre, commune à tous les exemplaires. Trois états de cette même pointe-sèche, imprimés sur chine en couleurs, avec la lettre. Seuls les dix exemplaires sur japon et l’exemplaire sur chine possèdent la suite des gravures
PIÈCE JOINTE : DESSIN ORIGINAL à l’encre noire, signé de Max Ernst (153 x 110mm) de la vignette de la couverture, qui sera légèrement modifié pour l’impression ; au verso, un second dessin original de Max Ernst, non signé, au crayon, à caractère érotique
RELIURE SIGNÉE DE GEORGES LEROUX, datée de 1981. Peau de pangolin géant, dos muet, couverture et dos conservés. Chemise, étui

Benjamin Péret, tout juste âgé de vingt-quatre ans, n’avait auparavant publié qu’un recueil de poèmes en vers. Il prend prétexte de la dernière adresse d’Apollinaire, pour écrire ce conte incongru qui l’affilie plutôt à Alfred Jarry.