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Hymnes du temps et de ses parties
TEXTE IMPORTANT DE LA RENAISSANCE FRANCAISE ET DE LA RÉFORME FAISANT DANSER L’HOMME AVEC LE TEMPS.
ILLUSTRÉ PAR DIX SEPT GRAVURES SUR BOIS DE BERNARD SALOMON.
AUCUN EXEMPLAIRE AUX U.S.A. SELON USTC
ÉDITION ORIGINALE
In-4 (220 x 150 mm.)
COLLATION : A-L4, soit 88 pp.
ILLUSTRATION : 1 frontispice gravé, 17 gravures sur bois d’après Bernard Salomon
RELIURE DU XIXe SIÈCLE. Demi maroquin brun à coins, dos long, titre et auteur dorés, filet et tranches dorées
PROVENANCE : Techener (ex-libris)
RARETÉ : aucun exemplaire présent en Amérique du nord selon USTC
Guillaume Guéroult (1507-1569) passe dans le camp de la Réforme dans les années 1540 après avoir acquis à Rouen une bonne connaissance des langues anciennes et les pratiques du métier d’imprimeur. Il vit dès lors entre Lyon et Genève où il s’installe vers 1545 avec son oncle Simon Du Bosc. Il mène une vie dissolue et commence à s’opposer à Jean Calvin. Il se lie avec les Libertins, adversaires de Calvin dans la cité. Guillaume Guéroult est arrêté et emprisonné après avoir été dénoncé par des libraires genevois pour avoir mal parlé de Jean Calvin. Les autorités le condamnent à une interdiction de séjour dans les murs de la ville.
Les dix-sept gravures sur bois de Bernard Salomon (1506-1561) sont pour les cinq premières, des allégories du temps ; le jour, la nuit, les heures et Lucifer qui juge de ce que l’on en fait. Les douze autres sont des personnifications des mois de l’année. Les chapitres sont tous divisés en trois parties : une explication rationnelle de la figure mythologique, la gravure sur bois correspondante, puis un hymne qui rappelle la poésie philosophique de Ronsard et ses Hymnes publiés en 1558. Tout le mystère de ce texte est qu’il avance voilé. L’explication ou “ennaration” comme le formule Guillaume Guéroult précède l’illustration, puis celle-ci est retournée sous forme poétique. La lecture prend alors une forme de danse aux oppositions très nettes entre l’obscurité et la lumière, le corps et l’âme ou encore l’exil et la “première demeure”. Guillaume Guéroult répond à la grande inspiration platonicienne : celle qui nous invite à sortir de la caverne pour tendre vers la lumière de la grâce.
USTC 196 -- J.-C. Brunet, Manuel du libraire II, 1791 -- Cartier 456 -- D. Boccassini, La parola riscritta : Guillaume Gueroult, poeta e traduttore nella Francia della Riforma, p. 168-177
WEBOGRAPHIE : http://catalogue.bnf.fr/ark :/12148/cb305524376