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L'Énéide traduite en vers françois dédiée à Monseigneur l’Éminentissime Cardinal Mazarin... L’Énéide traduite en vers françois. Seconde partie. Dédiée à Monseigneur l’Éminentissime Cardinal Antoine Barberin...
L’UN DES PLUS BEAUX ILLUSTRÉS DU XVIIE SIÈCLE : PAR ABRAHAM BOSSE.
SYMPATHIQUE EXEMPLAIRE AUX ARMES DE KENELM DIGBY, L’UN DES CENTRES DE LA RÉPUBLIQUE DES LETTRES AU XVIIE SIÈCLE : FRENCH TASTE AND ENGLISH GLAMOUR.
DIGBY FUT CORRESPONDANT ET AMI DE DESCARTES, PROCHE DE CHARLES IER PUIS DE CROMWELL : SON PORTRAIT PEINT PAR VAN DYCK EST À LA NATIONAL PORTRAIT GALLERY ET CELUI DE SA FEMME VENETIA, ADORÉE, PEINTE SUR SON LIT DE MORT, EST À LA DULLWICH PICTURE GALLERY.
I COULD NOT CARE LESS
Première édition de la traduction de Pierre Perrin, Conseiller du Roi en ses conseils, Introducteur des Ambassadeurs. Second état de la page de titre du premier volume à l’adresse d’Étienne Loyson qui remis en vente le volume avec un nouveau privilège
2 volumes in-4 (260 x 195mm). Fleuron gravé sur bois imprimé sur la page de titre. Deux titres gravés en dédicace, le premier aux armes de Mazarin, le second aux armes d’Antoine Barberini (1601-1671) avec des motifs aux abeilles répétés. Édition bilingue avec le texte latin à gauche et la traduction à droite. Le premier volume est imprimé en caractères italiques et ses ornements “typographiques” sont en réalité des motifs calligraphiques imprimées. Le second volume avec des culs-de-lampe gravés sur bois
COLLATION : (vol. 1) : π1 a-b4 c2 [1] A-Z 2A-Z 3A-M4 N2 ; (vol. 2) : a4 e4 A-Z 2A-Z43A-M4
ILLUSTRATION : une carte de la Méditerranée orientale et du voyage d’Énée, 12 gravures à l’eau-forte par Abraham Bosse, certaines signées, imprimées au 2/3 de la page en tête de chaque livre
RELIURES DE L’ÉPOQUE. Veau blond, décor doré, armes au centre des plats, double filet en encadrement, dos à nerfs ornés, chiffre KD dans les caissons du dos, gardes de papier peigne, tranches dorées
PROVENANCE : Kenelm Digby (1603-1665)
Cette célèbre édition est imprimée avec les caractères d'écriture spéciaux que Pierre Moreau avait fait graver en 1635. On ne connaît que trente trois éditions sorties de ses presses, et son “Virgile” est le plus beau. Le premier volume, seul, fut imprimé par Moreau, qui mourut en 1648 ; le second volume ne parut que dix ans après, chez Loyson, en caractères classiques : la communauté des libraires, jalouse de cette invention, avait obtenu un arrêt interdisant à la veuve de Moreau d'exercer.
L’homme :
“Sir Kenelm Digby (1603-1665), philosophe et diplomate anglais, se trouve, entre 1630 et 1660, au centre d’un vaste réseau de la République des Lettres européenne. Infatigable voyageur, il s'illustre particulièrement comme un passeur d’idées entre la France et l’Angleterre. Esprit inclassable, il offre une synthèse originale des idées philosophiques, scientifiques et religieuses de son temps, dans le sillage des révolutions intellectuelles et scientifiques contemporaines. Longtemps boudé par l'histoire de la philosophie, sans doute parce qu'il n'élabore pas de système philosophique, il témoigne d'un moment particulier de la philosophie européenne, marqué par le syncrétisme et la tentative de synthétiser les apports des nouvelles philosophies : sa pensée est ainsi marquée autant par son intérêt pour les thèses d'Aristote (384-322 av. JC) ou de Paracelse (1493-1541) que par la nouvelle faveur dont jouissent l'atomisme, le mécanisme, l'essor des mathématiques et surtout le cartésianisme” (Bibliothèque Mazarine).
La femme :
“Venetia Stanley (1600-33) was famous for her dazzling beauty and notorious for the sexual licence of her youth, something not usually tolerated in English seventeenth-century high society. Sir Kenelm Digby, a poet and scientist of some distinction, fell so completely in love with her that in 1625 he married her in secret and against the wishes of his family. When Lady Digby died unexpectedly in her sleep, during the night of 30 April 1633, Sir Kenelm was so distraught that he summoned Van Dyck to record the transitory beauty of her corpse. Sir Kenelm later wrote that this 'is the Master peece of all the excellent ones that ever Sir Anthony Vandike made, who drew her the second day after she was dead ; and hath expressed with admirable art every circumstance about her, as well as the exact manner of her lying, as for the likenesse of her face ; and hath altered or added nothing about it, excepting onely a rose lying upon the hemme of the sheete, whose leaves being pulled from the stalke in the full beauty of it, and seeming to wither apace, even whiles you looke upon it, is a fitt Embleme to express the state her bodie then was in'. In the posture and the patterns of bedding Van Dyck offers two consoling visual suggestions : that death is but sleep and that Venetia (or her soul) is floating on clouds surrounded by the blue skies of Heaven. (Dullwich Picture Gallery).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier :Sir_Kenelm_Digby_by_Sir_Anthony_Van_Dyck.jpg -- https://www.dulwichpicturegallery.org.uk/explore-the-collection/151-200/venetia-lady-digby-on-her-deathbed/