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La Guzla ou Choix de poésies illyriques recueillies dans la Dalmatie, la Bosnie, la Croatie et l'Herzégovine
LES CHANTS DES SLAVES : DEUXIÈME OUVRAGE DE MÉRIMÉE, REPRIS PAR ALEXANDRE POUCHKINE
ÉDITION ORIGINALE
In-12 (171 x 109mm)
COLLATION : XII p., 257 pp.
ILLUSTRATION : un portrait lithographié de Hyacinthe Maglanovitch d'après F. G. Levrault
RELIURE. Cartonnage d’origine
En tête figure la biographie et le portrait de Hyacinthe Maglanovitch jouant d'un instrument monocorde : la Guzla. L'auteur prétendait avoir recueilli les poèmes de la bouche de ce personnage imaginaire. Publié deux ans après Le Théâtre de Clara Gazul, dont La Guzla est l'anagramme, ce recueil comporte une préface, vingt-huit ballades et trois dissertations. Goethe, à qui Mérimée avait envoyé le livre, écrivit dans sa revue Uber Kunst und Altertum que l'auteur n'était autre que le jeune et brillant auteur du Théâtre de Clara Gazul. Pouchkine, en revanche, se laissa prendre à la supercherie, et donna dans ses Chants des slaves de l'Ouest une refonte de onze poèmes de La Guzla. "Pouchkine, le grand poète russe a cru que La Guzla était un recueil de chansons russes traduites par Mérimée, alors que celui-ci en avait fait un pastiche à tromper Pouchkine lui-même" (Carteret)
Clouzot, Guide du bibliophile, 200 -- Carteret, Le Trésor du bibliophile, p. 136