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Les Camées parisiens
EN RELIURES DE L'EPOQUE. LETTRES AUTOGRAPHES JOINTES
ÉDITION ORIGINALE
3 volumes in-12 (178 x 100mm, et 185 x 116mm)
TIRAGE : "Tiré à petit nombre. Les deux premières séries se retrouvent le plus souvent seules" (Clouzot). Les deux premiers volumes sont imprimés sur vergé, le troisième sur papier chamois
ILLUSTRATION : portrait de Banville imprimé à l'eau-forte, placé en frontispice du premier volume. Le portrait est entouré de camées où l'on reconnaît Georges Sand, Nadar et d'autres
PIÈCES JOINTES : deux lettres autographes signées de Banville à Jean Moréas (5 pages à l'encre brune) -- trois photographies et trois extraits de presse
RELIURES DE L'EPOQUE. Dos à la bradel en toile rouge, non rognés, couvertures et dos conservés
Voici le portrait d’Alphonse Daudet (1840-1897) que tire Théodore de Banville (1823-1891) dans cet ouvrage : “Une tête merveilleusement charmante, la peau d’une pâleur chaude et couleur d’ambre, les sourcils droits et soyeux. L’œil enflammé, noyé, à la fois humide et brûlant, perdu dans la rêverie n’y voit pas mais est délicieux à voir. La bouche, voluptueuse, songeuse, empourprée de sang, la barbe à la fois douce et enfantine, l’abondante chevelure brune, l’oreille petite et délicate concourent à un ensemble fièrement viril malgré la grâce féminine. Avec ce physique invraisemblable, Alphonse Daudet avait le droit d’être un imbécile ; au lieu de cela, il est le plus délicat et le plus sensitif de nos poètes.”
M. Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 34