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Les Fleurs du mal
BEL EXEMPLAIRE EN RELIURE DE L’ÉPOQUE
PREMIER ÉTAT, complet des pièces condamnées, avec la faute “Feurs” au titre courant des pp. 31 et 108, page 44 pour 45, “captieux” pour “capiteux” au premier vers de la p. 201. Avec la faute corrigée (“s’enhardissant”) p. 12
In-12 (190 x 122 mm)
COLLATION : π6 1.8 2-2.--10-10.4.8 114 11.2 : 128 ff. : (2) ff., 248 pp., (2) ff.
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Dos à nerfs orné et coins de maroquin rouge, tête dorée, non rogné
Les Fleurs du Mal, tirées à 1300 exemplaires, furent mises en vente le 25 juin 1857. À la suite des poursuites du parquet de Paris pour offense à la morale publique et religieuse, une saisie fut ordonnée le 17 juillet. Dès le 11 juillet, Baudelaire écrivait à Poulet-Malassis : “Vite, cachez, mais cachez bien toute l’édition”. L’éditeur dissimula une grande partie du tirage encore en feuilles, puis fit mutiler et cartonner 230 exemplaires qu’il mit en vente après le jugement 20 août condamnant l’ouvrage, ce qui ne manqua pas de provoquer le courroux de Baudelaire qui parlera plus tard de “ridicule opération chirurgicale” et se plaindra de l’exécution des cartons réalisés sans son accord (lettre de Baudelaire à Poulet-Malassis du 5 octobre 1857).
L. Carteret, Le Trésor du bibliophile, I, p. 118 – M. Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 43