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Les Fleurs du mal
SUPERBE ET RARE EXEMPLAIRE SUR VÉLIN FORT DE LA “SECONDE DES FLEURS”, GRAND DE MARGES, DANS UNE RELIURE SIGNÉE DE L’ÉPOQUE
SECONDE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, car augmentée de 35 poèmes nouveaux
In-8 (186 x 121mm). Titre imprimé en rouge et noir
TIRAGE : un des quelques exemplaires sur vélin fort “que Baudelaire avait demandé qu’on tirât pour lui” (Pichois 1996, p. 419), en plus de quatre exemplaires sur chine et quelques exemplaires sur hollande.
ILLUSTRATION : portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond tiré sur chine
ILLUSTRATION AJOUTÉE : portrait de Charles Baudelaire en 1844 par Émile Deroy, gravé à l’eau-forte et monté sur onglet (1820-1846 ; le tableau est conservé au Musée national du château de Versailles. Inv MV 5682)
RELIURE DE L’ÉPOQUE SIGNÉE DE WENGER (pas dans Fléty). Dos et coins de maroquin citron, plats de papier marbré, filets dorés en encadrement, dos à nerfs orné, tranche supérieure dorée, témoins
PIÈCE JOINTE : lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Jules Rozier, datée du 9 juillet 1961. 1 p. in-8 (198 x 150mm), 2 feuillets, le second blanc, encre brune, adresse du destinataire au verso du second feuillet, 3 cachets de la poste : “Mercredi 9 juillet 1861. Mon cher Rozier, L’horizon s’éclaircit de nouveau pour moi, et je serais bien aise de faire promptement mon expédition. Je suis vraiment bien honteux de vous tourmenter ainsi, vous qui avez des affaires, et qui en même temps montrez une si charmante bienveillance pour moi. Présentez mes respects à Madame Rozier
Bien à vous, Ch. Baudelaire”
La lettre jointe à cet exemplaire ne figure pas dans la Correspondance de Baudelaire éditée par Claude Pichois. On lit le nom de Rosier (avec un “s”) dans le carnet où Baudelaire tenait ses comptes, ses listes, son emploi du temps, de juillet 1861 (mois où fut rédigée cette lettre) à novembre 1863. Ce nom apparaît dans la colonne “Objets à reprendre”. Jules Rozier (1821-1882), exact contemporain de Baudelaire était un peintre paysagiste et aquafortiste ami de Henry Murger, auteur des Scènes de la vie de bohème. Il avait des talents de restaurateur de tableaux et de dessins. Baudelaire lui confia au moins un “détestable dessin” (1861). On suppose qu’il s’agit d’un dessin réalisé par son père. Baudelaire en reconnaissait le peu de valeur artistique mais essayait de les acquérir. “L'horizon” que Baudelaire évoque ici concerne la nouvelle édition des Fleurs du Mal.
pour la lettre du 11 décembre 1861 : Baudelaire, Correspondance, II, Paris, 1973, pp. 193 748 -- Clouzot, p. 43 -- Carteret I, p. 124