Nous deux encore

Paris, J. Lambert & Cie, 1948

L’UN DES PLUS BEAUX TEXTES D’AMOUR ET DE DEUIL DU XXE SIÈCLE.

SUPERBE RELIURE INCANDESCENTE DE GEORGES LEROUX SUR UN LIVRE QUE L’ON VOIT RAREMENT RELIÉ

ÉDITION ORIGINALE

In-8 (186 x 119 mm)
COLLATION : 23 pp., (3) ff.
TIRAGE unique à 750 exemplaires sur vélin du Marais Crèvecœur, celui-ci numéroté 614
RELIURE SIGNÉE DE GEORGES LEROUX. Box gris souris, décor d’incrustation verticale de petits carrés de box noir avec deux carrés de box rouge sur le plat supérieur et un seul sur le plat inférieur, doublure du même box gris, gardes de velours cendre, dos lisse, couverture imprimée conservée

Ce texte fut inspiré à Michaux après la mort tragique de sa femme. Au mois de janvier 1948, alors qu’elle allumait un feu, sa robe s’enflamma. Elle mourra un mois après de ses brûlures. Ce texte de deuil est à part dans l’œuvre de Michaux. Jamais plus le poète ne montrera sa douleur avec un tel dénuement. Il écrivit à Paul Celan le 11 février 1959 : “Par ses mots, elle vit. Mais notre secret meurt”. Michaux fit retirer les exemplaires restés en librairie et interdit la réédition de ce texte.