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Nouvelles méditations poétiques
TRÈS PROBABLEMENT L’EXEMPLAIRE DE LA FEMME D’ALPHONSE DE LAMARTINE
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (205 x 120 mm)
COLLATION : faux titre, titre, 2 ff. d’avertissement, 179 pp.
ENVOI autographe signé :
Tu mihi dulcissima rerum [Tu es la chose la plus douce pour moi]
RELIURE DE L’ÉPOQUE SIGNÉE DE MONTHEROT. Plein maroquin rouge à grain long, filet à froid en encadrement avec fleurons dorés aux angles, dos long orné avec la mention “tu mihi dulcissima rerum”, tranches marbrées
Julien Fléty dans son Dictionnaire des relieurs français, ne recense pas de relieur sous le nom de Montherot au XIXe siècle. Mais il en existe bien un, connu des bibliophiles. De plus, par une étrange coïncidence, la soeur du poète, Marie, avait épousé François de Montherot dont nous connaissons la correspondance soutenue avec son beau-frère. Nous connaissons aussi un autre envoi de Lamartine avec “tu mihi dulcissima rerum”, à sa femme. La répétition sur le dos de la phrase latine laisse donc croire que cet exemplaire était destiné à sa femme Elisa.
L. Carteret, Le Trésor du bibliophile, II, p.18 -- Clouzot, p. 177