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Les Paradis artificiels
UN DES SIX EXEMPLAIRES SUR CHINE AUJOURD’HUI CONNUS PARMI LES HUIT RECENSÉS PAR LE BARON DE SADELEER. UN DES DEUX EN RELIURES DE L’ÉPOQUE ENCORE EN MAINS PRIVÉES.
EXEMPLAIRE DE PIERRE DUCHÉ PUIS DU COMTE SCZANIECKI
ÉDITION ORIGINALE
In-8 (189 x 121mm). Titre imprimé en rouge et noir avec la marque typographique de Poulet-Malassis, bandeaux, initiales et culs-de-lampe gravés sur bois
COLLATION : π2 a2 1-1212 1310
CONTENU : π1r : faux-titre, π2r : titre, a2r : dédicace : À J. G. F., 1/2r : texte, 13/9r : table, 13/10 : blanc ; a1r-a2v paginé II-IV, 1/2v-13/10r paginés 4-303
TIRAGE : un des six EXEMPLAIRES DE TÊTE sur chine aujourd'hui connus parmi les huit recensés par Louis de Sadeleer
RELIURE VERS 1875 SIGNÉE DE CUZIN. Dos de maroquin rouge à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné et doré, tête dorée, non rogné
PROVENANCE : Pierre Duché (ex-libris ; sa vente, 1972, 33.000 Frs) -- comte Sczaniecki (Paris, 1975, n° 203) -- Bernard Malle
Une note d’Auguste Poulet-Malassis sur un exemplaire imprimé sur papier de Hollande donnait le chiffre de quatre exemplaires pour les papiers de Chine. Suivant cette remarque, Marcel Clouzot indique “4 Chine et quelques Hollande, très recherchés”. Ce nombre de quatre exemplaires a été porté à six, en 1975, par le baron de Sadeleer.
Le premier est celui de Poulet-Malassis lui-même, en reliure de l’époque en demi-maroquin bleu. Il fait aujourd’hui partie de la bibliothèque de Jean A. Bonna.
Un deuxième exemplaire sur chine est celui avec envoi à Maxime Du Camp qui a rejoint le fonds Santo Domingo des bibliothèques d’Harvard (collection Pierre Leroy, Paris, 27 juin 2007, n° 20, € 198.000 avec les frais).
Un troisième exemplaire en maroquin vert a figuré successivement dans les bibliothèques G. Bengesco, H. de Backer (1926, n° 1964), Paul Voûte (Paris, 1938, n° 219) et Du Bourg de Bozas (Paris, juin 1990, n° 159). Il était relié vers 1880 en maroquin vert par Lucien Magnin.
Un quatrième exemplaire “ornant anciennement les bibliothèques Villebœuf puis Loncle” (Édouard Graham) a figuré à la vente du colonel Sickles (Drouot, Paris, avril 1989, n° 32). Il était relié en maroquin citron par Mercier au XXe siècle.
Cet exemplaire-ci, relié par Cuzin, constitue le cinquième exemplaire aujourd’hui connu.
Un sixième exemplaire des Paradis artificiels imprimé sur chine serait conservé dans une collection particulière, selon une communication de Maurice Chalvet à Louis de Sadeleer datant du 6 février 1974. Aucune description n’est donnée de ce dernier exemplaire.
Le baron de Sadeleer mentionne deux autres exemplaires possibles sur chine, ceux de Baudelaire lui-même et du docteur Gérard Piogey. Ils sont évoqués dans des lettres de Baudelaire à Poulet-Malassis mais aucune trace de leur existence réelle n’est attestée. Le baron de Sadeleer suppose qu’ils sont des doublons des exemplaires précédemment mentionnés à moins qu’ils n’aient disparu.
Louis de Sadeleer, Le Livre et l’estampe, n° 81-82, 1975, exemplaire n° 7 -- M. Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 44 (qui ne mentionne que quatre exemplaires sur chine) -- L. Carteret, Le Trésor du bibliophile, I, p. 126 -- G. Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, I, col. 345-346 -- l’exemplaire ne figure pas au Répertoire des biens spoliés