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Quatre lettres et cartes autographes signées à Paterne Berrichon
LES LIENS DE STÉPHANE MALLARMÉ AVEC LA FAMILLE RIMBAUD
1. “Valvins, par Fontainebleau. Samedi 1er mai [1897]… “Je vous réponds de la campagne… tant je souffrais de quatre mois sans répit d’insomnie… Exprimez mon regret si grand, à Mademoiselle Rimbaud et faites à sa mère tout mon compliment”. 4 pages in-12, à l’encre noire, sur un feuillet de papier vergé plié en deux.
2. “Valvins près Fontainebleau. 3 juin 1897. Mon cher Ami, Je vous remercie d’avoir pensé à moi, dans votre joie… Voulez-vous offrir à Madame Dufour mes félicitations… ” 2 pages in-12, à l’encre noire, sur un feuillet de papier vergé plié en deux.
3. “Valvins, 20 octobre. Nous nous ferons une grand joie de connaître Madame Berrichon… je m’attarderai, je pense, tant que durera la flamme des arbres. Mais, au premier décembre, certes, nous serons ensemble si réinstallés rue de Rome, pour la visite de Madame Dufour et la vôtre”. 2 pages in-12, à l’encre noire, sur une carte bleutée
4. [Vers le 22 octobre 1893]. “On n’accède, de l’avis de tous, aux places gouvernementales qu’en en reprenant les débuts… Il n’y a guères [sic] de tangible, du soir au lendemain, que les places de juge de paix aux colonies, une façon de déportation !”. 2 pages in-12, à l’encre noire, sur une carte
Les trois premières lettres concernent le mariage de Paterne Berrichon (pseudonyme de Pierre-Eugène Dufour) avec Isabelle Rimbaud. La quatrième fait probablement référence à la demande de Berrichon d’un poste de secrétaire qu’il souhaiterait occuper.
Stéphane Mallarmé. Correspondance, éd. de Bertrand Marchal, Paris, 2019, n° 2954, p. 1601 ; n° 3019, p. 1639 ; n° 3102, p. 1678 ; n° 2058, p. 1195