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Raisins bleus et gris. Poésies
RARE EXEMPLAIRE DE TÊTE SUR JAPON.
AVEC UNE CARTE AUTOGRAPHE DE STÉPHANE MALLARMÉ À LÉOPOLD DAUPHIN RELATIVE AU RECUEIL.
FINE RELIURE JANSÉNISTE D’ALIX
ÉDITION ORIGINALE
In-12 (182 x 116 mm). Avant-dire de Stéphane Mallarmé. Couverture et ornementation fleurie (5 bandeaux et 4 culs-de-lampe) de Madeleine et Jane Dauphin
COLLATION : (2) ff., 108 pp., (2) ff.
TIRAGE : un des 8 EXEMPLAIRES DE TÊTE sur japon, celui-ci numéroté 7
PIÈCE JOINTE : carte autographes signée de Stéphane Mallarmé à Léopold Dauphin : “Pardon de vous remercier si tard et de la dédicace aux rares vers, et de votre pensée charmante d’avoir un mot de moi devant votre édition solitaire. Je rentre à Paris et chaque Mardi, le soir, je suis tout à vous. Comme déjà, Stéphane Mallarmé”, [Valvins], mercredi 30 septembre [1896], 1 p. in-16 (62 x 113 mm), carte de visite à l’adresse imprimée du “89, rue de Rome”, montée sur onglet en tête
RELIURE JANSÉNISTE TRIPLÉE SIGNÉE D’ALIX. Maroquin bleu, dos à nerfs, doublure et gardes de maroquin gris, filet doré en encadrement sur les contreplats, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés. Étui
PROVENANCE : André Rodocanachi (ex-libris)
La très belle couverture illustrée et les ornementations sont de Madeleine et Jane Dauphin, filles du poète. Léopold Dauphin (1847-19225), homme de lettres, poète, chroniqueur, violoniste et compositeur fut un intime de Mallarmé. Ils se rencontrèrent en 1874 alors que Dauphin était en villégiature à Valvins, chez le graveur Prunaire. Dauphin assista aux premiers mardis de la rue de Rome. Puis, chaque été, ils canotèrent ensemble sur la Seine. Mallarmé encouragea la veine poétique de son ami et la publication de ses vers, d’abord dans la revue du Chat noir, puis sous la forme du présent recueil chez Léon Vanier, Raisins bleus et gris, dont il rédigea l’avant-dire.
pour la carte : C. P. Barbier, Documents Stéphane Mallarmé. IV, Paris, 1973, pp. 100-104, 208, n° LXXI bis -- pour l’avant-dire : S. Mallarmé, Œuvres complètes, t. II, Paris, 2003, La Pléiade, éd. B. Marchal, pp. 680, 1738-1739