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Estimation d'un livre ou d'un manuscrit
[Théodore de Banville]
"JE VOUAI A THÉODORE DE BANVILLE UN CULTE" (MALLARMÉ)
ÉDITION ORIGINALE française de cet article paru antérieurement à Londres dans The National Observer
In-8 (219x139mm) 6 pages chiffrées 97-102. Deux ornements typographiques
EX-DONO DE HENRI MONDOR : note autographe sur l'un des feuillets de garde :
Mon cher Emile Henriot, Acceptez cet exemplaire, peut être unique, d'un admirateur de Mallarmé peut être précoce - celui qui fit relier ces 6 pages délicieuses - en remerciement très affectueux pour ce que vous fîtes pour le Poète, le 7 juin 1957 en un rez-de-chaussé fameux ! H. Mondor, et pardonnez mon ex-libris
RELIURE SIGNÉE DE F. SAULNIER. Demi chagrin tabac, dos à nerfs orné et doré, tête dorée
PROVENANCE : Henri Mondor (ex-libris)
Cet exemplaire provient de la bibliothèque de Henri Mondor, chirurgien réputé et membre de l'Académie française, qui a consacré plusieurs ouvrages à Mallarmé, dont une importante biographie. Henri Mondor fit don au célèbre homme politique radical Emile Henriot de ce très beau texte, à la syntaxe si élaborée, par lequel Mallarmé réclame que 'l'hommage à Banville s'achève en la dédicace d'un de ces volumes collectifs, rituels dorénavant de quelques hautes gloires, dès la Renaissance appelés Tombeaux, allégoriquement : honneur réservé aux poètes".
A l'instar de ceux écrits pour Gauthier et Baudelaire. Mallarmé et Banville entretenaient des relatons d'amitié et d'admiration réciproques. C'est grâce à Mallarmé que Banville, séduit de retrouver dans son verbe raffiné l'accent baudelairien, s'initia à la littérature anglaise dont il ne connaissait guère que Shakespeare. Mallarmé fit aussi entendre et comprendre à Banville les harmonies merveilleuses des sonnets de Payne.