Un Coup de dés jamais n'abolira le hasard. Poème suivi d’une version parallèle par Claude Roulet et d’une paraphrase du sonnet À la nue accablante tu...

Un Coup de dés avait été publié en mai 1897 dans la revue Cosmopolis. Mallarmé, à l'instigation d'Ambroise Vollard, avait voulu publier chez Didot une édition accompagnée de lithographies d'Odilon Redon. On sait qu'elle ne vit jamais le jour et qu'elle ne subsiste que par quelques célèbres jeux d'épreuves. Stéphane Mallarmé mourut sans avoir jamais vu paraître son chef-d'œuvre. Le Dr. Bonniot, gendre de Mallarmé, se chargea d'éditer le poème aux éditions de la Nouvelle Revue Française, cette fois sans les lithographies de Redon et dans un caractère différent du Didot originel. Il ajouta la couverture de la jeune, mais déjà célèbre, maison d'édition ainsi que la préface de Mallarmé à son poème, publiée dans la revue Cosmopolis.