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ROSIERS, André de

Le Galimatias du Sieur De Roziers Beaulieu

Paris, Toussaint Quinet, 1639

“C’EST À VOUS, CHER COMPAGNON DE LA TREILLE, À QUI JE DÉDIE” [CET OUVRAGE].

TRÈS RARE PIÈCE DE THÉÂTRE D’UN AUTEUR CÉLÈBRE POUR SES CHANSONS À BOIRE DONT LA VIE EST ENCORE PEU CONNUE.

“CEUX QUI ME CONNAISSENT SAVENT QUE J’AIME À RIRE, ET CEUX QUI NE ME CONNAISSENT PAS L’APPRENDRONT PAR CETTE PIÈCE”

ÉDITION ORIGINALE

In-4 (218 x 165 mm). Imprimé en italiques. Grande marque typographique de Toussaint Quinet gravée à l’eau-forte et imprimée sur la page de titre

COLLATION : A-N4, soit 52 feuillets, K3 mal signé R3

RELIURE DE L’ÉPOQUE. Vélin ivoire souple avec titre calligraphié à l’encre sur le plat supérieur, nerfs apparents

PROVENANCE : F. Lachèvre (ex-libris, avec une longue note de sa main sur les feuillets de garde) -- Bernard Malle

RARETÉ : aucun exemplaire sur les différents répertoires de prix informatisés

André de Rosiers est un poète et compositeur français du XVIIe siècle, auteur de chansons à boire, mais aussi d’une pièce de théâtre, ce Galimatias, et d’un ballet. Malgré une production importante, son identité n’a pas encore été percée à jour. Son œuvre, au succès bien réel, lui a aussi assuré une réelle notoriété, sans qu’aucun indice concret n’ait pu jusqu’ici préciser son identité. Frédéric Lachèvre s’était, en son temps, interrogé sur son identité. De récentes recherches ont été tentées et elles sont rappelées par Geneviève Artigas-Menant et Antony McKenna :

“On a quelques fois reconnu sous ce nom André de Rosiers, sieur de Beaulieu (auteur de L’Élite des Libertés, 1623 ; du Galimatias, 1639, puis de L’Alphabet de chansons pour danser et boire, entre 1646 et 1660). Il pourrait s’agir en fait de Prosper Le Picart, sieur de Beaulieu, mort vers 1644-1645. Tallemant des Réaux lui consacre une historiette (éd. Adam, Pléiade, II, pp. 263-267) et rappelle que ce bel esprit, “fort bien fait”, coureur et opportuniste “honnêtement insolent”, passait pour bien écrire”… (Anonymat et clandestinité au XVIIe et XVIIIe siècles, in La Lettre clandestine, 1999, n° 8, p. 211)

Un exemplaire de cette pièce figurait dans la célèbre collection du comte de Pont-de-Veyle, l’ami et correspondant de Voltaire (Bibliothèque dramatique de Pont de Vesle, Paris, 1846, p. 84, n° 870).

BIBLIOGRAPHIE : 

F. Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs de poésies publiés de 1597 à 1700, p. 140, à son article “Beaulieu”