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Doctrine Saint-Simonienne. Exposition
EXEMPLAIRE DE MAXIME DU CAMP SUR PAPIER DE HOLLANDE, IMPRIMÉ POUR LUI ET RELIÉ À SON CHIFFRE.
AUX SOURCES DE L’ENA
ÉDITION ORIGINALE
2 tomes en un volume in-12 (187 x 119mm)
COLLATION : VIII-495 pp., (1) f. ; pagination continue
TIRAGE : exemplaire n° 5, imprimé pour Maxime Du Camp ; l’un des 7 sur papier de Hollande, seul grand papier
RELIURE DE L’ÉPOQUE. Maroquin aubergine, filet à froid en encadrement sur les plats, dos à nerfs, chiffre doré répété sur le dos, tranche de tête dorée, non rogné
PROVENANCE : Maxime Du Camp (exemplaire nominatif ; chiffre ; ex-libris)
Lazare Hippolyte Carnot (1801-188) appartenait à l’une des rares dynasties républicaines qui, du Grand Carnot à Sadi Carnot, exerça une profonde influence sur la vie politique française au XIXe siècle. Il fut de ceux qui suivirent les trois premiers cours de philosophie positive que le jeune Auguste Comte donna en 1814. Carnot adhéra au Saint-Simonisme dès 1829 et se consacra à une carrière politique. Il devint ministre de l’Instruction publique en 1848 et fondit l’École d'administration (ancêtre de l’ENA). Son ouvrage Doctrine Saint-Simonienne est une profonde refonte de Doctrine de Saint-Simon, paru en 1830. L’auteur rassemble en “séances” nombre de documents qui n’avaient paru qu’en périodique jusqu’alors, principalement dans le journal Le Producteur.
Maxime Du Camp (1822-1894) fut l’un des rares écrivains proches du mouvement saint-simonien. Dans ses Souvenirs littéraires (1882-1883), il cite Saint-Simon à plusieurs reprises et consacre le dix-neuvième chapitre aux saint-simoniens. Il évoque, entre autres, l’ingénieur des Mines Charles Lambert-Bey, rencontré en Égypte, et Prosper Enfantin.
Ce livre est rare sur le marché. On ne trouve trace d’aucun exemplaire sur grand papier.
P. Bonnefon, “Maxime Du Camp et les Saint-Simoniens”, Revue d’Histoire littéraire de la France, XVII, 1910, n° 4, pp. 709-735