Voyage de découvertes, à l'Océan Pacifique du Nord, et autour du monde

En 1800, alors que cette première édition française du Voyage de Vancouver était publiée, Decrès commandait le Guillaume Tell à la bataille d'Aboukir. C'est après cette bataille au cours de laquelle il fut particulièrement valeureux, soutenant notamment le siège des Anglais pendant dix-sept mois à Malte, qu'il sera nommé Ministre de la Marine par Napoléon. Après la défaite de Trafalgar, il modernisera considérablement la marine française.

À l’âge de quinze ans, George Vancouver (1757-1798) embarque sur le voilier Resolution commandé par James Cook pour ses deuxième et troisième voyages dans le Pacifique. À son retour, promu lieutenant, il passe une dizaine d’année sur des navires de guerre. En 1790, il part faire le relevé cartographique de différentes côtes : d'abord l'Australie en passant par le cap de Bonne-Espérance, puis celles de la Nouvelle-Zélande, de Tahiti et de Hawai avant de rejoindre les côtes de Californie et de la Colombie britannique. Il fit le premier relevé des côtes au nord de San Francisco. Le véritable objectif était surtout d'établir des postes britanniques et de découvrir un éventuel passage entre les deux océans. En 1794, il retourna en Angleterre en passant par les îles Galápagos et le cap Horn. Il n'eut pas le temps d'achever ses récits de voyage dont les notes furent rassemblées par son frère. L'ouvrage fut publié l'année de la mort du navigateur, à Londres en 1798. Les villes de Vancouver, West Vancouver et North Vancouver en Colombie-Britannique et une autre ville du même nom dans l'État de Washington, ainsi que l'île de Vancouver portent aujourd'hui leurs noms en l'honneur de George Vancouver.

DARWIN : l’édition originale anglaise du Vancouver figure dans la bibliothèque de bord du Beagle¹